[La Croix Barret]

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[La Croix Barret]
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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0757 007 00202
technique 1 photographie numérique : couleur
description Inscription(s) sur l'image : "Vive Jésus / Vive sa croix / érigée / par Louis Barret / et posée / par Antoni Prima / ce 15 mars 1818 / restauré en 1883 / par Louis Lucien Castillon". Vue prise à l'angle de la rue de la Croix-Barret et de la route de Vienne.
historique Croix-Barret (chemin de). - VIIe arrondissement. - Le nom de cette voie publique lui vient d'une croix placée à l'angle sud-est de la propriété Barret, route de Vienne. Source : Dictionnaire de lyonnaiseries / Louis Maynard, 1932 [BM Lyon, 6900 Z0 MAY éd. 1982].
historique Les interprétations diffèrent au sujet de cette croix qui est aujourd'hui placée près du gymnase de la rue de la Croix-Barret. Elle était autrefois encastrée dans le mur d'une maison à l'angle de la route de Vienne, à deux mètres de hauteur. L'usage d'élever des croix dans les carrefours, à l'entrée ou à la sorties des agglomérations, était fort répandu au Moyen Age. Ces croix qui marquaient le souvenir d'un fait mémorable, étaient aussi élevées en signe d'expiation ou de protection, ou bien encore pour marquer les limites d'une propriété. Au XIXe siècle, cette ancienne dévotion réapparait. Nombreuses allaient disparaître sous l'Ordre moral, ainsi en fut-il de la croix Paquet, la croix de la Guillotière, la croix Mathou, la croix Morlon, la croix Cucharmois, la croix de Bois... et la croix Barret. En 1880, le conseil municipal de Lyon votait enfin la démolition de la croix en pierre de La Croix-Rousse ; elle sera abattue en juillet de l'année suivante. Celle de Barret, si l'on en croit l'inscription, sera restaurée en 1883. Barret est le nom d'une très ancienne famille de la Guillotière, citée notamment dans les actes du Vivier, à laquelle le château aurait vendu des terres. Les Barret étaient vraisemblablement propriétaires terriens à proximité.
historique Barret, Louis. - Il s'agit probablement de Louis Barret, né vers 1770 à la Guillotière, fils de François et Claudine Tardy. Marié à Anthelmette Gacon, il est propriétaire et domicilié "maison Barret", chemin de Gerland (aujourd'hui rue Challemel-Lacour), lorsqu'il décède le 15 avril 1850. - Prima, Antoni. - Il s'agit probablement d'Antoine Primat, né vers 1762 à la Guillotière, propriétaire et époux de Michelle Cumin. Domicilié 20, rue de la Croix (au XIXIe siècle, section de la Grande rue de la Guillotière, de l'église Notre-Dame-Saint-Louis à la place de la Croix aujourd'hui place Stalingrad). Il y décède le 20 janvier 1841. - Castillon, Louis Lucien. - Né le 18 mai 1835 à Saint-André de Cruzières (Ardèche), fils de Vincent, cultivateur, et de Rose Rivière, marié à Marie Bajard. Décédé le 3 février 1920 à son domicile du 29 rue Corne de Cerf (aujourd'hui Maurice-Flandin).
note bibliographique Lyon 8e arrondissement : histoire et métamorphoses / Catherine Chambon, 2009, p.121. - Les plaques commémoratives racontent Lyon / Jean-Marc Mourier et Michel Morandet, 2017 [BM Lyon, 6900 Z0 MOU].

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